TARAB PRODUCTION

Présentation des artistes de notre catalogue


Naïma Samih, Latifa Raafet

Naïma Samih, Latifa Raafet,
deux voix authentiques au royaume du Maroc
Naïma Samih a débuté très jeune tant l'amour du chant et de la musique dominaient déjà sa vie. Vers 1970, elle fut remarquée dans une émission « Mawahib » de Abdenbi El Jirari dédiée aux jeunes talents en herbe. Puis sa carrière prit l'essor que nous lui connaissons. Interprète, elle sut mieux que quiconque évoquer peines et douleurs.
Dans les années 80, le monde arabe découvrit, ravi, son talent indéniable. La chanson « Yaka Ajarhi » (n'est-ce pas vrai ô ma blessure ?) fut l'une des plus belles et célèbres chansons du répertoire de Naïma Samih. Ce titre lui ouvrira les portes du monde arabe et de l'Europe.La chanson moderne marocaine a une ambassadrice de qualité en la personne de Naïma Samih et est considérée au Maghreb comme une diva. Elle a côtoyé les plus grands compositeurs et paroliers maghrébins, tout en restant d'une simplicité sans égale.
Nous avons choisi aujourd'hui d'unir deux talents liés à l'essor de la chanson marocaine, Naïma Samih et Latifa Raafet. Tout comme Naïma Samih, Latifa Raafet est connue comme une grande voix, a interprété différents styles musicaux marocains et a collaboré avec de grands poètes et compositeurs.
Dans cet album, Latifa chante des thèmes qui vont droit au coeur des Marocains comme "Alach Ya Ghezali" ou "Ach Dabi".
Nous remercions ici tout spécialement et chaleureusement Monsieur Brahim Ounassar, Directeur artistique de Cléopâtre Production qui nous a permis de mettre au goût du jour de tels joyaux
Tarab Production est fier de présenter aujourd'hui au public occidental celles qui ravissent le cœur par des textes emplis d'émotions, d'espoirs, d'amours. Nous sommes heureux d'inscrire à notre catalogue ces deux grandes Dames de la chanson et de vous les présenter.
SEM
Tarab Production.

08/06/2007
0 Poster un commentaire

Saïd El Guissi Mkadam Aïssaoua de Fès (suite)

         Saïd El Guissi Mkadam, Aïssaoua de Fès V.2

Tarab Production est fière de vous présenter Tarikat Aïssaoua à travers Lamkadam saïd El Guissi,
Des confréries religieuses, il en existe beaucoup mais les Aissaoua figurent parmi l'une des plus importantes dans le monde arabo-musulman et plus spécialement au Maroc où elle reste très populaire.
Elle est directement issue de la tradition soufie qui a donné son essor à cette confrérie.
Cette tariqa a été fondée par Mohamed Ben Aïssa né en 1465 et venu de la région du Souss selon la croyance populaire, mort à Meknès vers 1526, qui est devenu plus tard pour la postérité « El Cheikh Kamal », le « Cheikh parfait ». Il est d'ailleurs enterré à « Bab El Jdid », lieu de pèlerinage.
Les zaouiyas n'ont cessé d'éclore durant cette période. Cette confrérie a des ramifications dans tout le Maghreb, en Syrie et bien au-delà encore dans la sphère musulmane.
Après la mort de Ben Aïssa, d'autres adeptes ont grossi les rangs de la tariqa se scindant en deux groupes :
- La voie soufie
- La voie des pratiques soufies par le rituel
Cet art normé devenu Art est avant tout perçu comme le symbole du Soufisme. Pour le pratiquer, des qualités particulières et des connaissances du Coran, du Soufisme, de la vie du saint fondateur de la confrérie et du rituel Aïssaoua sont indispensables.

                 
L'art Aïssaoua comprend les instruments suivants :
- Un double tambour en terre cuite à deux peaux frappées à l'aide de deux baguettes ou tabla, utilisé seulement par le moqqadem, chef de la Taïfa .
- Une petite percussion digitale en terre cuite en forme de sablier ou tarija. On l'utilise d'une main.
- Des tambours à deux faces portés à l'épaule et frappés à l'aide de deux baguettes ou tbila.
- Un bol en cuivre retourné frappé à l'aide de deux baguettes ou tassa.
- Un instrument à percussion digitale, le bendir, lourd, entouré de petites cymbales ou boujnajin
- Enfin un hautbois ou ghaita ((le prononcer raïta), seul instrument mélodique (au nombre de trois).

Beaucoup de choses ont été écrites sur les Aïssaoua et chacun peut les considérer du point de vue
soufique, religieux ou du point de vue artistique.
Beaucoup ont écrit sur les Aïssaoua comme Le Chatelier dès 1886 ou Brunel en 1926Ces rites sont là pour perpétuer les relations entre le monde invisible, les forces de la nature et un sacré immanent à l'univers.
Si nous voulions vous parler aujourd'hui de cette tariqa dans l'art ou de cet art dans la tariqa, alors que tant de choses sont dites, c'est que nous voulions tout simplement vous faire entrevoir autre chose, que derrière le folklore des possédés et derrière les apparences, se trouve une culture orale de tous les sens menant tout droit vers les rives de la Culture à travers sons et mélodies.
Aujourd'hui, nous avons le plaisir de vous présenter le premier album en Europe mêlant les genres Aïssaoua de Lmkadam Saïd El Guissi .
SEM
TARAB PRODUCTION


08/06/2007
0 Poster un commentaire

Jazouli au Lido ...

                                          JAZOULI AU LIDO ...


Oui le Lido ... !! et je ne fais pas allusion au grand Théâtre, mais seulement à ce quartier calme de la banlieue de Fès.
Là l'on pourra aisément vous indiquer le Studio d'enregistrement devenu synonyme de JAZOULI car proche et familier de tous dans toute la région : les chanteurs de Chaâbi, de Raï ou même de Tamazight sont tous passés par ce Studio et nul ne peut nier l'apport de Jazouli dans la vie artistique.
Lui le premier a placé ces artistes sur le devant de la scène avec un micro en main les propulsant ainsi dans le monde de la célébrité.
Cet homme a su garder son humanisme, sa générosité et sa modestie malgré l'hostilité du quotidien et l'ingratitude
du destin.
Oui il est vrai que cette table de mixage qu'il continue de chatouiller chaque nuit est devenu démodée et dépassée
par le temps et la technologie, mais l'homme reste ce qu'il a été toujours... une oreille attentive, captive, un coeur qui ne
bat que pour l'art et une âme sensible à la beauté.
S'il a su donner satisfaction à ses clients par la qualité de ses enregistrements et par ses conseils, le voilà qui ose enfin faire immerger son talent de chanteur et à montrer sa capacité grande de s'attaquer à une chanson qui n'est en réalité ni du pur rai ni du chaâbi ...elle est autre ..
C'est la chanson JAZOULI, c'est le style JAZOULI.

Tous les ingrédients sont là pour nous laisser savourer un artiste si singulier.

JAZOULI a su voyager dans l'espace et dans le temps pour s'imprégner des mélodies enracinées dans la culture marocaine et qui s'étendent sur un espace géographique allant du grand portail algérien (OUJDA) jusqu'aux cimes du Moyen-Atlas en passant par FES, la grande vitrine de l'art Andalou.

C'est là qu'il insiste et persiste à vouloir vivre sa vie, laissant derrière lui un passé tumultueux : enfance à Oujda où il a vu le jour et où il a grandi au milieu des vétérans du rai et " contaminé " par la vague du rai des années 70.

Né dans un milieu artistique, il n'a pas tardé à rejoindre le monde de la musique. Percussionniste à ses débuts, il faisait la joie des troupes locales par son talent déployé à jouer merveilleusement de la darbouka.

La volonté lui a permis de jouer avec quelle maestria le luth. Mais jouer sans chanter ne lui convient guère. Alors un jour, il a franchi le cap et le succès ne l'a plus quitté.

La troupe JAZOULI a eu ses réussites ,mais Hassan voulait plus, voulait mieux encore. Il entama alors sa vie d'auteur compositeur, s'installa définitivement au Lido rajoutant ainsi d'autres cordes à son arc tel l'enregistrement et assouvir aussi sa soif de créativité.

Il est toujours au Lido mais cela ne l'empêche pas de nous gâter en nous concoctant un nouvel album signé à quatre mains.

SEM
tarab.production@free.fr


08/06/2007
0 Poster un commentaire

Orchestre Tamouh

                                                 ORCHESTRE TAMOUH


Au Maroc, plusieurs courants musicaux co-existent : Melhoun, musique andalouse, ghaïta, raï, musique moderne etc font bon ménage avec les musiques folkloriques comme Daqqa Marrakchia, Aissaoua, Gnawas, Hmadcha, etc.
Tous ces styles se retrouvent dans les mariages urbains ; Les orchestres chargés d'animer l'événement sont tenus de jouer tous ces répertoires. Un mariage marocain célébré en ville est presque à lui seul un festival.
Ces mariages ont permis l'émergence de beaucoup d'artistes dont l'expérience ne cesse de s'enrichir et de se renouveler au fil des manifestations. Cela est particulièrement vrai dans le domaine de la chanson populaire ou chaabia par exemple.
Parmi ces artistes, Tamouh est l'un de ceux que nous voudrions vous présenter aujourd'hui. Il fédère les styles musicaux de Fès et Toktoka El Djabalya (alentours de Fès). Ce qui lui donne un genre unique. Beaucoup de CD sont sortis au Maroc. Il a su se faire une place, un nom, à Fès, au Maroc.
Tarab Production l'a choisi pour le présenter au public occidental à la recherche d'autres musiques. Vous allez découvrir ici le premier album sorti en Europe de Tamouh. Gageons que cela ne sera pas le dernier.
Chez Tarab Production, nous serions heureux de vous faire entrer dans notre univers, dans celui de Tamouh.
Nous vous souhaitons tout le plaisir que nous avons eu à l'écouter.

SEM.

Tarab Production.



08/06/2007
0 Poster un commentaire